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Power Director 15 monte les vidéos 360

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Avec la révolution « réalité viruelle » annoncée, la tendance est à la vidéo 360°. Les caméras 360 se multiplient et l’éditeur Cyberlink propose une solution pour les monter relativement simplement et avec de vraies outils de titrages et des effets de transition. Cyberlink, c’est l’éditeur de Power Director, qui est à la fois, côté mobile, une appli alternative à Kinemaster pour le montage vidéo sur Android, et surtout un logiciel PC. Dédié à l’origine à la lecture et à la gravure de DVD, Power Director est devenu il y a quelques années une solution de montage vidéo complète pour Windows. Dont la dernière mouture s’attaque aux vidéos 360… Mieux qu’un long discours, je vous invite à regarder cette vidéo de Cyberlink sur les talents 360 de Power Director 15, en promo pour actuellement.

Ce que ne montre pas la vidéo ci-dessus, c’est que Power Director offre aussi une solution intéressante pour transformer une vidéo 360 en vidéo classique. L’idée est de définir, avec des images clés, un parcours dans la vidéo 360 pour positionner la caméra tout au long du film. La fonction de tracking assure ensuite la transition fluide entre les positions définies pour la caméra afin de générer une vidéo 16:9ème standard. Une fonction que j’aurais adoré vous présenter en images, si je disposais d’une caméra 360. Bientôt peut-être !

Laurent Clause

Laurent Clause

Journaliste par vocation, spécialiste des nouvelles technologies depuis la fin des années 80, je suis devenu réalisateur d'images et formateur (à la vidéo en général et à la "vidéo mobile", sur smartphone, en particulier). J'ai enseigné le MoJo à l'Ecole de Journalisme de Sciences-Po Paris et interviens avec ma société Milledix notamment à Gobelins l'Ecole de l'Image, pour Samsa, le groupe CapCom ou aux Antilles et à la Réunion pour Inzy-Learning . J'enseigne l'écriture audiovisuelle, le montage avec FCP X, Adobe Premiere Pro ou Da Vinci Resolve et bien sûr la vidéo mobile, le MoJo (mobile journalism), le tournage avec Filmic Pro, Open Camera ou autres et le montage notamment avec Adobe Rush, LumaFusion ou VN..

3 Comments

  • Benjamin dit :

    Hello laurent, merci pour cet article sur le 360. Pour m’y connaitre un peu, je voudrais préciser quelques éléments. Ce genre d’outils sont très « pour la famille » et j’étais alors assez curieux de regarder leur vidéo de démo et voir ce qu’ils pouvaient faire en 360. En fait pas grand chose, ils ont été assez feignants .. :
    – « Nous n’avons pas d’outil de stitching car pas mal de caméras grand public sortent des fichiers déjà stitchés » … bon soit, ok
    – « Certaines transitions fonctionnent en 360, d’autres ne fonctionnent pas, par exemple une transition étoile va être déformée plus vous regardez loin de l’équateur », ah ok, et ça vous dirait pas de le corriger dans votre soft ?
    – Et surtout le plus drôle, « placez vos titres à l’équateur de la sphère car sinon ils vont être déformés ». Je croyais quand même que le soft corrigerait ça et aurait cette proposition de valeur. Même pas.

    Bref, c’est purement du marketing, ça essaye de surfer sur une vague 360 & VR et bullshit à tour de bras. Ma recco : Adobe Premiere pour le montage et le plugin Mettle 360 dans After Effects pour la titraille et autres.

    • Benjamin dit :

      J’ai oublié un point positif. Pouvoir sortir une vidéo 2D de sa vidéo 360. Si le rendu du déplacement de la caméra virtuelle dans la scène 360 est fluide, c’est très intéressant. Ca permet de faire un travail de réalisateur après un shooting 360 et d’uploader ses vidéos dans des players plus traditionnels.

    • En effet, Benjamin, Power Director ne « stitche » pas. Stitcher, c’est rassembler en une seule vidéo plane les images filmées par les deux objectifs des caméras 360. Mais pour moi le stitching ne relève pas du montage vidéo : c’est une sorte de service minimum dont les fabricants de caméras 360 devraient se charger ! J’avais déjà été étonné du workflow rébarbatif nécessaire pour mettre en ligne les vidéos prises avec la caméra Ricoh Theta S http://bit.ly/2fMQdLQ. Mais au moins Ricoh fournit un outil pour stitcher les vidéos des deux objectifs. A l’utilisateur de transformer ensuite la vidéo stitchée en vidéo sphérique puis d’y inclure les metadata nécessaires à YouTube pour la présenter de façon interactive et « navigable ». C’est déjà lourd, mais j’ai l’impression que c’est plus compliqué encore avec la Samsung Gear 360 (j’en aurais une prochainement) où l’utilisateur doit TOUT faire, y compris le stitching des deux caméras. Or disons le tout net : tout cela relève d’un joli bidouillage, qui est évidemment le frein principal à la démocratisation de la vidéo 360, et qui de mon point de vue de -vieux- journaliste techno, est parfaitement inadmissible ! On nous bassine avec la « révolution réalité virtuelle », mais ces workflows de traitement des vidéos 360 -avant même de pouvoir les monter- me rappellent les manips de dingues qui consistaient à jailbreaker les premiers iPhones…
      Pour le reste, Power Director -logiciel grand public tu l’as dit- a encore beaucoup à faire côté 360. Mais la fonction de tracking qui permet de rendre standard une vidéo 360 en déplaçant le point de vue avec des images clés est, tu en conviendras, une idée à suivre. Je l’ai vue à l’œuvre, et c’est assez bluffant.

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