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Test de l’iRig Pre 2 : l’interface XLR pour smartphone et DLSR

Boîtier d’interface historique pour brancher un micro XLR sur la prise mini-jack TRRS des smartphones, l’iRig Pre  fait peau neuve avec une version 2… qui s’ouvre aux caméras et DSLR.

Avec sa prise TRRS, l’iRig Pre « classique » était destiné aux seuls smartphones.  Je m’étais néanmoins amusé, il y a quelques années déjà, à le connecter à un Canon 5D en passant par un adaptateur Rode SC3. Pratique, l’Rig Pre souffrait tout de même d’un petit problème de conception : les trois modèles que j’ai utilisés successivement ont tous fini par présenter un faux contact au niveau de leur interrupteur ON/48v/OFF… et ont fini à la poubelle. Son fabricant l’a ainsi officiellement retiré de son catalogue il y a quelques mois, mais on en trouve encore quelques exemplaire à 30 € chez les e-commerçants.

Aujourd’hui, IK Multimedia modernise son interface avec une version 2.  Elle présente le même boîtier que les iRig Pre HD et iRig Pro I/O de la marque avec une conception plus robuste. Et surtout un interrupteur plus fiable, placé sur un flanc mais toujours un connecteur analogique. Toutefous ce dernier est « intelligent » : malgré sa connectique TRRS, l’iRig Pre 2 détecte la nature de l’appareil auquel il est relié (soit un smartphone connecté en direct ou via un adaptateur TRRS/Lightning ou USB, soit un DSLR ou un caméscope) en se passant de tout adaptateur ou convertisseur.

L’autre différence importante tient à la fonction de monitoring audio (l’écoute en direct de ce que l’on enregistre). Sur l’iRig Pre d’origine, on pouvait déjà brancher des écouteurs. Mais le monitoring n’était possible que si l’on utilisait, sur le smartphone, une appli caméra « pro » le prenant en charge comme Filmic Pro, Mavis, Mojopro, MoviePro, CTPro… Cela reste possible sur l’iRig Pre 2. Mais un interrupteur Direct Monitor permet aussi d’entendre en direct le son capté sur le micro quand on utilise une application qui ne gère pas le monitoring audio. Comme l’appli caméra native par exemple. Cela dépanne en permettant de s’assurer que le micro fonctionne bien… Mais ça ne garantit pas pour autant que l’appli l’enregistre bien contrairement au « vrai » monitoring des apllus pro. Ainsi, de la même façon, sur un DSLR disposant d’une sortie écouteurs, il vaut mieux monitorer réellement sur l’appareil photo que sur l’iRig Pre 2 avec la fonction Direct Monitor.

Prix de l’iRig Pre 2 : 60€. C’est un peu plus cher que la combinaison d’un iRig Pre classique (30€) et d’un Rode SC3 (13€), mais aussi plus fiable sur la durée puisque la conception du boîtier a changé.

Pour comprendre la gamme et les différences de prix, je vous propose ce petit tableau comparatif des iRig Pre 2 (60€), iRig Pre HD (100€)  et iRig Pro I/O (150€)

  • L’iRig Pre 2 est analogique, destiné aux smartphones, DSLR et caméras pour brancher seulement des micros XLR, avec ou sans alimentation fantôme. Sa qualité de son est légèrement inférieure à celle des deux autres modèles, mais il concerne aussi les appareils photos et caméras.
  • L’iRig Pre HD connecte lui aussi des micros XLR (avec ou sans alimentation fantôme) via une prise numérique (Lightning, USB-A ou USB-C) aux smartphones et aux ordinateurs grâce à une série de câbles.
  • L’iRig Pro I/O se destine lui aussi bien aux smartphones qu’aux ordinateurs pour y brancher, au choix, micros XLR (avec ou sans alimentation fantôme) ou TS (jack 6,35) mais aussi des périphériques MIDI via une série de câbles spéciaux dotés d’un connecteur mini-DIN en sortie d’interface.

Les trois modèles ont en commun de présenter une prise casque pour le monitoring audio (fonctionnelle sur smartphone seulement à condition d’utiliser les applications caméras pro compatibles, évidemment) et une molette de réglage du gain (le niveau de volume du micro en entrée).

 

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Laurent Clause

Laurent Clause

Journaliste par vocation, spécialiste des nouvelles technologies depuis la fin des années 80, je suis devenu réalisateur d'images et formateur (à la vidéo en général et à la "vidéo mobile", sur smartphone, en particulier). J'ai enseigné le MoJo à l'Ecole de Journalisme de Sciences-Po Paris et interviens avec ma société Milledix notamment à Gobelins l'Ecole de l'Image, pour Samsa, le groupe CapCom ou aux Antilles et à la Réunion pour Inzy-Learning . J'enseigne l'écriture audiovisuelle, le montage avec FCP X, Adobe Premiere Pro ou Da Vinci Resolve et bien sûr la vidéo mobile, le MoJo (mobile journalism), le tournage avec Filmic Pro, Open Camera ou autres et le montage notamment avec Adobe Rush, LumaFusion ou VN..

3 Comments

  • samba nzounza eloi saturnin dit :

    je suis photographe reporter et j’ai beaucoup aimée vos matériels

  • Chiron dit :

    Bonjour, à l’inverse, est-il possible de brancher un micro extérieur pour smartphone (prise TRRS) sur un ampli classique ?
    Merci

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