Splice est une application de montage pour iOS qui existe depuis plusieurs années et que GoPro a rachetée récemment. Personnellement, je lui ai toujours préféré iMovie. Parce que les fonctions de Splice sont plus sommaires, mais surtout parce qu’elle ne fonctionne qu’en mode portrait… et que je déteste monter à la verticale. Ben oui, j’ai mes habitudes et mes petites manies ! Mais j’ai tout de même décidé d’y rejeter un œil dernièrement. D’abord pour vous en montrer le fonctionnement -tant pis si le screencast est cadré, de fait, en mode portrait- ensuite pour faire un petit montage chose et tenter de définir à quoi elle pourrait bien servir comparer à d’autres applis plus complètes. Car tous comptes faits, Splice a vraiment un avantage comparé à iMovie par exemple, avec la gestion des textes (les « synthés ») que l’on peut incruster sur les images. Mais commençons par la prise en main expresse.
C’est en cherchant, par hasard, un moyen de composer simplement du texte sur des images pour mettre en ligne rapidement un montage, sans voix off, que j’ai découvert deux points forts à Splice : 1) les textes et la liberté dont on dispose pour les aligner, les grossir, les faire pivoter sur l’image, 2) les musiques proposées en fond sonore, classées par catégories et avec des titres (en anglais) souvent évocateurs pour illustrer la plupart des ambiances. Concrètement : une canalisation avait pété près de chez mois -au point que la moitié du quartier était bouclé à cause du torrent libéré- et j’ai dégainé mon iPhone pour shooter quatre plans, sans grip ni trépied, avant que les pompiers me demandent gentiment de cesser de filmer. Motif : « nous sommes assimilés à des militaires, il faut une autorisation pour nous filmer ». Drôle de pays, mais passons… Faute d’avoir pu poser deux malheureuses questions avec un micro, j’ai décidé de monter mes quatre plans dans Splice et d’y ajouter une musique de fond libre de droit et surtout des synthés explicatifs… Résultat ci dessous.
Ce n’est pas du “grand” journalisme, ça c’est sûr ! Mais du flash d’info de proximité. Et de la vidéo “sociale”, au sens où elle aurait pu être en ligne sur Facebook ou YouTube, Instagram ou Twitter dans les 10 minutes après que je l’aie filmée. Typiquement le genre de format -moins académique, plus court et plus direct- que le web affectionne de plus en plus. Y compris les grands-médias d’information étranger (BBC, Spiegel Online…) qui postent de plus ce type de vidéo : moins de une minute, sans parole, avec parfois une musique de fond et toujours des légendes explicatives. L’appli Splice est parfaite pour cela. Ce serait enore mieux si elle permettait d’ajouter des formes (bandeaux notamment) de couleur pour faire ressortir le texte.
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