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Le DJI Mic 3 perd sa prise micro

Le DJI Mic 3 vient de sortir : plus compact, plus autonome, à peine plus cher… Mais privé de prise mini-jack pour pouvoir y brancher en option un micro cravate.

DJI Mic 2

DJI Mic3

C’est sans doute la faute aux influenceurs ! A se la jouer face caméra sur les réseaux en tenant les émetteurs sans fil miniature à deux doigts -plutôt que, a minima, les accrocher aux vêtements comme il se devrait-, le chinois DJI a fini par se dire que le micro-cravate ne servait plus a rien ! Et il a donc pris le parti de supprimer la prise mini-jack des transmetteurs (TX) de ses nouveaux DJI Mic 3. Car le marché est maintenant du côté des moins de 30 ans, adeptes des réseaux sociaux et peu regardant à la qualité des produits.

Les émetteurs du nouveau DJI Mic 3 reprennent le format du DJI Mic Mini sorti l’an passé : carré, plus compact avec en prime une autonomie de 8 heures contre 6 auparavant et, côté boîtier, un temps de recharge annoncé à 90 minutes contre 160 sur le DJI Mic 2.  Quant au prix, il passe pour le DJI Mic 3 à 200€ en version 1 x TX + 1 RX et à 309 € en version 2 x TX + 1 RX contre 249 € le DJI Mic 2 et 120 €  pour la version « light » (simplifiée) Mic Mini.

Impossible, donc de connecter aux nouveaux Mic 3 une capsule filaire, qui a au moins l’avantage de la discrétion accrochée à une boutonnière ou un col. Alors que l’émetteur sans fil, plutôt voyant, est systématiquement estampillé de la marque de son fabricant. Certes, le micro cravate DJI (vendu en option 38€) ne brille pas particulièrement par sa qualité sonore. Et il n’est pas si discret que ça comparé aux cravates classiques, puisque la marque DJI y est visible sur la pince ! Personnellement, je branche systématiquement une bonne capsule Sanken COS-11D sur n’importe lequel de mes transmetteurs DJI ou Rode. Et puisque cela me sera impossible sur le DJI Mic 3, je ne l’achèterai pas !

Laurent Clause

Laurent Clause

Journaliste spécialiste des nouvelles technologies dès la fin des années 80, je suis devenu réalisateur d'images et formateur à la vidéo, sur smartphone en particulier. J'enseigne le MoJo avec ma société Milledix, notamment à Gobelins l'Ecole de l'Image, pour Samsa, le groupe Cap'Com et même à France Télévisions. J'enseigne l'écriture audiovisuelle, le tournage et le montage avec ce qu'il vous plaira (FCP X, Adobe Premiere Pro ou Da Vinci Resolve, LumaFusion, VN…)

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