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Le « facheux » bug de Kinemaster

capture-decran-2016-09-12-a-10-18-11L’info est tombée il y a quelques jours : l’appli de montage vedette sur Android, Kinemaster, arrive bientôt dans l’environnement iOS ! Une aubaine car Kinemaster surpasse iMovie pour ce qui est des effets, des options de titrage, d’incrustation et d’animations notamment. En revanche, j’espère vraiment que l’appli Android aura réglé le fâcheux bug de son que j’ai mis en évidence durant l’été et qui empêche aujourd’hui de produire des montages de qualité professionnelle…

Equipé d’un Galaxy S7 depuis juillet, j’ai mis les vacances à profit pour filmer et surtout pour monter sur Android. A l’instar de nombreux professionnels, JRI, monteurs et formateurs, je préconise pour les sujets type reportage ou doc, le montage « cut », autrement dit, sans effet de transition (fondus, volets coulissants, iris ou pire encore…) entre les plans. Kinemaster en regorge, car les asiatiques qui l’ont conçue en raffolent. A moins que ces effets soient là pour cacher la misère… Il s’avère en effet qu’un trou de son (un blanc) apparaît entre les plans quand on n’y met aucun effet de transition. Ce blanc dure ne dure qu’une fraction de seconde, mais c’est bien assez pour être audible…

J’ai contacté l’éditeur via sa communauté d’utilisateur Google +. On m’a assuré qu’il s’agissait bien d’un bug. Mais il n’a toujours pas été réglé un mois après que je l’ai signalé. En attendant, la seule option pour contourner le problème est de séparer la piste audio de chaque clip et de la prolonger d’une fraction de seconde, quitte à ce qu’elle chevauche le son du clip suivant. Preuve de ce que j’avance et démonstration ci-dessous.

Certes, en montant une interview avec des plans d’illustration couvrant les images de l’interviewé en fond sonore, on masquera ces trous de son. Mais si iMovie -appli de montage de référence sur iOS-  est loin d’offrir toutes les fonctions de Kinemaster, au moins, le son s’y enchaine sans « blanc » entre ses clips !

Laurent Clause

Laurent Clause

Journaliste par vocation, spécialiste des nouvelles technologies depuis la fin des années 80, je suis devenu réalisateur d'images et formateur (à la vidéo en général et à la "vidéo mobile", sur smartphone, en particulier). J'ai enseigné le MoJo à l'Ecole de Journalisme de Sciences-Po Paris et interviens avec ma société Milledix notamment à Gobelins l'Ecole de l'Image, pour Samsa, le groupe CapCom ou aux Antilles et à la Réunion pour Inzy-Learning . J'enseigne l'écriture audiovisuelle, le montage avec FCP X, Adobe Premiere Pro ou Da Vinci Resolve et bien sûr la vidéo mobile, le MoJo (mobile journalism), le tournage avec Filmic Pro, Open Camera ou autres et le montage notamment avec Adobe Rush, LumaFusion ou VN..

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